Diapositive précédente
Diapositive suivante

La Belle Dance ou danse baroque,
La Compagnie Fêtes Baroques s’attache à montrer ce que pouvait être cette danse à la cour de Louis XIV, Louis VX et Louis XVI, dans toute sa magnificence.

Nous recréons pour vos soirées, des spectacles mêlant les danses de cour, les danses de théâtre ou les danses à caractère burlesque à partir de partitions d’époque que l’on a conservées ou en se servant du vocabulaire de la danse baroque.

                                                                                         Belle danse et belle musique au château de Versailles

La Fürstemberg

Chrystelle Arcelin Fêtes Baroques

« Passacaille pour un homme et une femme dancée par Mr. Balon et Melle. Subligny à l’Opéra de Persée ». Tragédie de J.B. Lully et Ph Quinault créée en 1682, chorégraphie de L.G. Pécour en 1704.

                                                                                                                          Les Sources :

« La Danse, qu’on nomme la belle », (selon la définition de Nathalie Lecomte dans son ouvrage, Entre cours et jardins d’illusion, CND 2014) :
Cette dénomination est construite sur le modèle, courant à l’époque, de « bel esprit », « bel air », « beau langage » ou « bel usage ». Sans que le sens premier du qualificatif « beau/belle » soit occulté, il ne doit pas être entendu ici dans le sens de « joli(e) » et se réfère alors aux pratiques d’une catégorie bien déterminée de la société, en l’occurrence la noblesse. De plus, l’humanisme avait réactivé la valeur, héritée de l’Antiquité, selon laquelle tout art qui vise le Beau cherche du même coup à atteindre le Bien. Ainsi les « Beaux-Arts »sont ceux qui permettent à l’homme de s’élever. En 1668, Michel de Pure écrit : « la Dance qu’on nomme la belle {…} sent mieux sa personne de qualité, & ce qui vaut encore beaucoup mieux, la modestie & la vertu ».

LE ROI SOLEIL

« La Cour encerclait le bassin de Neptune, dont l’eau se colorait en reflétant les torches allumés.
Seize rameurs aux bras nus firent avancer l’embarcation décorée de feuillages et de fleurs.
Près des marches de marbre, ils abandonnèrent les rames et soulevèrent un géant coquillage.
Soudain, surgis des bosquets, des pages aux fraises étincelantes, coiffés d’aigrettes, s’avancèrent en lignes serrées, se courbant et se redressant avec ensemble, pour simuler les flots de la mer.
Ils entourèrent la conque nacrée.
Louis XIV, la tête un peu raidie sous son panache, donna le signal des applaudissements. Grimé savament afin d’imiter les traits royaux, portant une tiare à douze pointes, formant les rayons d’un soleil d’or, le danseur principal s’inclina sur la large coupole rosée qui s’ouvrit tout entière.
Les mouvements des pages alors s’apaisèrent. Ils rabattirent sur leurs visages les pans de leurs habits, doublés d’un bleu d’azur.
Et dans sa splendeur Vénus apparut. »
                  Les voluptés de la danse. Zell

Fêtes Baroques

Mesdemoiselles Subligny et Prévost

LA CAMARGO

Les guitares accompagnaient le chant des harpes et des hautbois.
Devant les spectateurs charmés, elle exécutait en se jouant, de rapides entrechats, battant quatre fois ses pointes délicates ainsi que des ailes, avant de revenir à terre.
Longue et mince, semblable à Diane chasseresse elle en choisissait souvent les attributs et les ajustements.
Son carquois enluminé de fleurettes et d’amours ne contenait que des flèches de léger cartonnage doré…
Cependant, les amants blessés par l’artiste célèbre de la belle époque passée, ne se pouvaient facilement compter.

 

Marie Sallé    

La Camargo 

La Camargo 

Ah ! Camargo, que vous êtes brillante !                                 
      Mais que Sallé, grands dieux, est ravissante !                   
           Que vos pas sont légers et que les siens sont doux !
                Elle est inimitable et vous êtes nouvelle :
                     Les Nymphes sautent comme vous
                           Mais les Grâces dansent comme elle.         
                                  Voltaire, Mercure de France. 1732

LA GUIMARD

« Melle Guimard avait un tout autre genre de talent ; sa danse n’était qu’une esquisse ; elle ne  faisait que  de petits pas, mais avec des mouvements si gracieux, que le public la préférait à toute autre danseuse ; elle était petite, mince, très bien faite ; et, quoique laide, elle avait des traits si fins, qu’à l’âge de quarante-cinq ans elle semblait, sur la scène, n’en avoir pas plus de quinze ».
Elisabeth Vigée-Lebrun, Souvenirs ( 1755-1842)

Marie-Antoinette danse « Le triomphe de l’amour », 1778

LA GAVOTTE

Au siècle révolu, les splendeurs atteignirent le degré suprême.
Assoiffée de naturel, Marie-Antoinette rechercha la simplicité, afin de fuir trop de grandeurs lassantes.
Elle aima les danses des séductions adoucies.
Pour la gavotte et les musettes alertes, les jupes s’écourtèrent, et les jeunes corps s’ornèrent de coroles et de tulles fleuris.
La Souveraine eut des souplesses et des poses mutines, devant les « demi-coupé » galants des seigneurs, qui risquaient parfois un entrechat récemment mis à la mode du jour.
Sur les paniers enrubannés, les bras poudrés formèrent des anses.
Pendant les pauses de l’orchestre, le clavecin seul égrennait ses notes, sautillantes comme les flammes des bougies qui trouaient la nuit.
Entre ses seins qu’une ruche d’or encadrait, dédaignant les parures orfévries, Marie-Antoinette mit trois églantines moins fraîches que ses joues avivées d’un fard léger.
… »Le point noir » n’avait pas encore grandi…
Seule une mouche de velours sombre se pouvait voir auprès du sourire de la Reine.

 

Ce site web utilise des cookies Les cookies nous permettent de personnaliser le contenu et les annonces, d'offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux et d'analyser notre trafic. Nous partageons également des informations sur l'utilisation de notre site avec nos partenaires de médias sociaux, de publicité et d'analyse, qui peuvent combiner celles-ci avec d'autres informations que vous leur avez fournies ou qu'ils ont collectées lors de votre utilisation de leurs services